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Joseph Peyré 1892-1968
Premier jour :
Christophe Laborde-Balen">Oblitération 1er jour à Paris au Carré d'Encre et à Garlin, Espace la Halle (64) le 20 et 21 octobre 2017
Vente générale : 23 octobre 2017
Retrait de la vente : 31 juillet 2018
Valeur faciale : 1.10 €€
Validité affranchissement : Lettre prioritaire internationale jusqu'à 20g vers la zone 1 (Union européenne, Liechtenstein, Saint-Marin, Suisse et Vatican)
Graveur : Christophe Laborde-Balen
création : Christophe Laborde-Balen
Département concerné par ce timbre : 64
Dentelure : Dentelé 13¼
Couleur : polychromie
Mode d'impression : Taille douceQuantite émis : 800.016.Bande phosphore : 2 bandesCatalogue Yvert et Tellier Timbres français : N° 5178Valeur marchande timbre neuf : 1,05 €
Valeur marchande timbre oblitéré : 0,36 €
NOTE : La valeur marchande est le produit des différentes cotes sur lesquelles est appliqué un coefficient réducteur de 70% (ce qui représente la valeur réelle du timbre en cas de vente)
Timbres présentants : Les Ecrivains, philosophes, historiens, poêtes
Informations sur le visuel Christophe Laborde-Balen a dessiné et gravé le portrait de Joseph Peyré sur un paysage qui représente le Sahara et des méharistes, pour évoquer le lieu dans lequel se déroule l'action de son roman « L'Escadron blanc » écrit en 1931. Cette oeuvre a également été adaptée au cinéma en 1949.
Joseph Peyré est né à Aydie (Pyrénées-Atlantiques), le 13 mars 1892, dans l'école où ses parents étaient instituteurs : « Avec les trois maisons voisines, l'école faisait face à l'église. C'était là, près du cimetière, le cœur d'Aydie, de mon village. » (De mon Béarn à la mer basque, Flammarion, 1952). Un village reculé au nord-est du Béarn, un bout du monde, en somme, dont il garde la nostalgie : « Entre l'église et l'école, j'étais heureux. à l'image de mes voisins, je n'aurais jamais quitté Aydie, ni ma maison » (Souvenirs d'un enfant, Flammarion, 1958). De fait, Peyré est toujours resté fidèle à ses racines. Mais, écolier appliqué, étudiant comblé, philosophe et juriste à la fois, il est armé pour la vie et connaîtra « l'exil » malgré lui.
Un exil relatif, toutefois, car, journaliste puis écrivain voyageur, poussé par le métier ou animé de sa seule imagination qui l'entraîne du Béarn des côtes aux Himalayas en passant par le Sahara, l'Espagne, le Maghreb et la Provence où il a fini par s'installer, dans le Var, Peyré n'échappe pas aux travers de sa race : en bon Béarnais - comme les Basques qui partent aux Amériques -, il sait qu'il n'est pas « de traversée qui n'exige le retour ».
Mort à Cannes le 26 décembre 1968, il repose à Aydie, à deux pas de l'école où il est né. Auteur éclectique et fécond, Prix de la Renaissance pour L'Escadron blanc en 1931, et Prix Goncourt en 1935 pour Sang et Lumières, Joseph Peyré a tenu la scène littéraire pendant toute une grande moitié du XXe siècle. Témoin de son temps, visionnaire parfois, les thèmes qui l'inspiraient sont le dépassement de soi, la soif d'absolu et la quête de l'ailleurs.
Ses héros sont des gens simples, des « héros ordinaires » qui, d'une terre à l'autre où ses romans les mènent, espaces naturels, cités radieuses ou villes assiégées, ont tous, comme chacun d'entre nous dans le quotidien de la vie, leur « montagne à gravir ». Il est « l'homme de ses livres », disait de lui Francis Carco.
© La Poste - Pierre Peyré