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Georges Guynemer 1894 - 1917
vente anticipée : Oblitération 1er jour à l'Aéro club de France 75016 Paris, à Saint Pol-sur-Mer et Bois-Colombes les 8 et 9 septembre 2017'
Vente générale : 11 septembre 2017
Retrait de la vente : Inconnue
Graveur : Marie-Noëlle Goffin
Dessinateur ou mise en page: James Prunier
Couleur : Quadrichromie
Mode d'impression : Taille douce et Offset
Quantite émis : 1.000.000.
Catalogue Yvert et Tellier : Aérien N° 81
Catalogue Maury : Aérien N° 81
Valeur marchande timbre neuf avec gomme intacte: 3,50 €
Valeur marchande timbre oblitéré : 1,25 €
La valeur marchande représente une valeur de base du timbre pour la vente ou l'échange
Informations sur le visuel Le timbre présente au premier plan un portrait de Georges Guynemer avec son képi de capitaine et ses décorations françaises et étrangères. Au second plan un Spad XIII avec la célèbre cigogne blanche, marque de son unité.
Informations complémentaires Georges Guynemer
né le 24 décembre 1894 à Paris (16e arrondissement)1 et mort au combat le 11 septembre 1917 à Poelkapelle (Belgique), est l'un des pilotes de guerre français les plus célèbres de la Première Guerre mondiale.
Capitaine dans l'aviation française, il remporte 53 victoires homologuées, plus une trentaine de victoires probables en combat aérien. Volant sur différents types de Morane-Saulnier, de Nieuport, de SPAD (VII, SPAD XII canon, SPAD XIII). Fait notable, il survit sept fois après que son avion soit abattu. Il est affecté durant sa carrière à l'escadrille Numéro 3 (MS 3, N 3 puis SPA 3), dite « Escadrille des Cigognes », unité de chasse la plus victorieuse des ailes françaises entre 1914 et 1918.
Sa devise est « Faire face » et ses avions sont habituellement peints en jaune et baptisés « Vieux Charles ». Sa postérité vaut à Georges Guynemer de devenir le héros emblématique de l'École de l'Air, à Salon-de-Provence.
Un peu d'histoire Légende de l'aviation, Georges Guynemer est incontestablement l'«as» le plus célèbre de la Grande Guerre. Rien ne prédisposait pourtant ce jeune homme malingre à devenir une icône nationale. En 1914, il est ajourné par le conseil de révision : l'armée le trouve trop peu robuste pour supporter les fatigues d'une campagne militaire. Humilié, il parvient à se faire engager comme élève mécanicien à l'école d'aviation de Pau, en novembre 1914.
Le chef de l'école n'est pas enchanté : « qu'est-ce que vous voulez qu'on en fasse ! Enfin, il pourra toujours laver les avions de ses camarades ». Mais Guynemer veut voler et parvient à devenir pilote en janvier 1915. « Il y a une limite à toute chose, et il faut toujours la dépasser », répète-il. Affecté à l'escadrille des « cigognes », volant toujours sur des avions peints en jaune qu'il surnomme « Vieux-Charles ». La presse vante ses exploits et en fait un champion. Sa disparition mystérieuse, le 11 septembre 1917, renforce encore sa légende : en s'écrasant sur le front de la Somme, dans un endroit battu par l'artillerie britannique, la carlingue de son appareil est pulvérisée. On ne retrouvera rien d'elle ni de la dépouille du capitaine Guynemer. Pour l'honorer une dernière fois, la Chambre des députés décide, en octobre 1917, d'apposer une plaque au Panthéon, saluant la mémoire de cet aviateur intrépide dont la devise, « Faire face », est devenue celle de l'École de l'air.
©Jean-Yves le Naour - La Poste