Accueil
Classiques et courants
Carnets
Blocs feuillets
Souvenirs
Colis
Croix Rouge
Grève
Guerre
Aériens
Préoblitérés
Service
Taxe
Adhésifs
Philatélie
lexique philatélique
Quelques explications
Signatures experts
Histoire de la poste
Tarifs postaux
Les graveurs/dessinateurs
Classement par cote
Contact
Contact
Séries classiques
Les types Blanc
Les types Cérès
Les types Coq
Les types Liberté
Les types Marianne
Les types Mercure
Les types Sabine
Les types Sage
Les types Semeuse
Séries thématiques
Les Animaux
Les Armoiries
Les Comédiens
Les Croix rouge
Les Dessinateurs
liste complète des thèmes
LISA
(timbres de distributeurs)
Quelques explications
Affichage une par une
Salon d'Automne
Associations philatéliques
Expo Marcophilex
Assemblées Philapostel
Salon de Printemps
LISA par année
Molière 1622-1673
vente anticipée : Oblitération 1er jour au carré d'Encre 3 bis rue des Mathurins, 75009 PARIS le 18 et 19 novembre 2022
Vente générale : 21 novembre 2022
Valeur faciale : 1.16 €
Graveur : Charles Mazelin
Dessinateur ou mise en page: Michel Ciry
Dentelure : 13¼
Couleur : rouge
Mode d'impression : Taille douce
Quantite émis : 110.000.
Bande phosphore : 1 barre à droite
Informations complémentaires Molière
Jean-Baptiste Poquelin était issu d’une famille de riches marchands-tapissiers du quartier des Halles – son père avait même une charge de valet de chambre tapissier du roi qui assurait l’accès au « petit lever » de Louis XIV – et il abandonna ses études de droit en 1643 pour former une troupe de comédiens (« L’Illustre Théâtre ») avec quelques amis de son âge. Comme tous les acteurs de son temps, il s’inventa alors une seigneurie de fantaisie avec un nom campagnard et se fit appeler « le sieur de Molière » et donc Molière. Après l’échec de L’Illustre Théâtre, il fut engagé en 1646 par une « troupe de campagne » réputée qui sillonnait le sud de la France. Il en devint vite le chef, commença à écrire pour elle des petites pièces en un acte, revint à Paris en 1658 où il triompha en s’imposant comme un acteur comique extraordinaire et en proposant une nouvelle manière d’écrire des comédies. S’enchaîna alors une longue série de chefs-d’œuvre, des Précieuses ridicules au Malade imaginaire en passant par L’École des femmes, Le Misanthrope, Le Tartuffe, L’Avare, Le Bourgeois gentilhomme…
S’il a gardé un pouvoir comique intact et un rayonnement inégalé, c’est qu’en montrant la folie et l’aveuglement des hommes en proie à des passions ou à des idées fixes, il semble avoir touché aux travers éternels de l’être humain
Source © La Poste - Georges Forestier, historien du théâtre à Sorbonne Université