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Trésors de Notre-Dame
vente anticipée : Oblitération 1er jour au carré d'Encre 3 bis rue des Mathurins, 75009 PARIS le 15 et 16 avril 2022
Vente générale : 18 avril 2022
Valeur faciale : 1.65 €
Graveur : Elsa Catelin
Dentelure : 13¼ x 13
Couleur : gris, brun et mauve
Mode d'impression : Taille douce
Quantite émis : 550.000.
Bande phosphore : sans
Informations complémentaires L’orgue de Notre-Dame
Mondialement connu, il fait chanter les pierres depuis sa construction, en 1402, et a toujours suscité l’admiration de tous, pèlerins, visiteurs, organistes. Il fut maintes fois restauré au cours des siècles, et son histoire suit de près celle du bâtiment qui l’abrite. Les plus grands facteurs d’orgues y travaillèrent, y laissant un peu de leur âme : Valéran de Héman au XVIIe siècle, François Thierry et François-Henri Clicquot au XVIIIe siècle. On disait alors qu’il était le meilleur instrument du royaume. Il s’en fallut de peu qu’il ne soit détruit à la Révolution. La complaisance de quelque organiste jouant des airs révolutionnaires n’est probablement pas étrangère à sa survie… Au XIXe siècle, la cathédrale se trouvait dans un état de délabrement extrême. Grâce à l’intervention passionnée de Victor Hugo, une restauration fut entreprise par Eugène Viollet-le-Duc. En conclusion de ses travaux, l’architecte fit appel au plus renommé des facteurs de l’époque, Aristide Cavaillé-Coll. Le génial organier laissa libre cours à son imagination débordante pour créer une palette sonore absolument inédite, basée sur des mélanges de jeux spécifiques, totalement inconnus à l’époque. L’instrument ainsi restauré est inauguré en 1868. L’orgue de Notre-Dame se trouve à la croisée du passé et de l’avenir pour faire résonner sous les voûtes les multiples couleurs de ses 7 952 tuyaux, de ses 115 jeux répartis sur cinq claviers et un pédalier.
© La Poste - Olivier Latry, titulaire du grand orgue de la Cathédrale Notre-Dame de Paris