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Charles Baudelaire 1821-1867
vente anticipée : Oblitération 1er jour à Paris au carré d'Encre 3 bis rue des Mathurins, 75009 PARIS le 9 et 10 avril 2021
Vente générale : 12 avril 2021
Retrait de la vente : 30 avril 2022
Valeur faciale : 1.28 €
Graveur : Elsa Catelin
Dentelure : 13¼
Couleur : gris bleuté, vert
Mode d'impression : Taille douce
Quantite émis : 705.000.
Bande phosphore : 2 barres
Catalogue Yvert et Tellier : N° 5482
Valeur marchande timbre neuf avec gomme intacte: 0,65 €
Valeur marchande timbre oblitéré : 0,33 €
La valeur marchande représente une valeur de base du timbre pour la vente ou l'échange
Informations complémentaires Charles Baudelaire
«Tout enfant, j’ai senti dans mon cœur deux sentiments contradictoires : l’horreur de la vie et l’extase de la vie », écrit Charles Baudelaire (1821-1867) dans Mon cœur mis à nu. Et, du reste, il n’aura de cesse d’explorer dans les deux volumes publiés de son vivant, Les Fleurs du mal (1857) et Les Paradis artificiels (1860), la dualité entre la violence et la volupté, le bien et le mal, la beauté et la laideur, le ciel et l’enfer…
Orphelin de père à six ans, le jeune Charles Baudelaire n’accepte pas le remariage de sa mère avec le futur général Aupick, symbole des valeurs bourgeoises qu’il déteste. Pour couper court à la vie dissipée qu’il mène après son baccalauréat, sa famille lui impose en 1841 d’embarquer sur un navire. Il n’ira pas plus loin que l’île Maurice, mais ce voyage aura une résonance déterminante sur son œuvre : la mer, les parfums, l’exotisme, l’ailleurs inspireront à jamais le poète dans son insatiable et désespérée quête du beau. À leur parution, Les Fleurs du mal font scandale. Baudelaire est condamné pour immoralité, ce qui l’affecte durablement. Après un exil en Belgique, il s’éteint à quarante-six ans. Deux cents ans après sa naissance, la voix envoûtante et désolée de ce poète majeur, qui transcende la réalité pour dire l’accablement des âmes et leur indéfectible espérance, n’a jamais été aussi vivante
Source © La Poste - Fabienne Azire