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Marie-Guillemine Benoist, 1768 – 1826
vente anticipée : Oblitération 1er jour à Paris au carré d'Encre le 7 février 2020
Vente générale : 10 février 2020
Retrait de la vente : 28 février 2021
Valeur faciale : 2.32 €
Dentelure : 13¼x13
Couleur : Quadrichromie
Mode d'impression : Héliogravure
Quantite émis : 600.000.
Bande phosphore : 2 barres
Catalogue Yvert et Tellier : N° 5379
Valeur marchande timbre neuf avec gomme intacte: 1,75 €
Valeur marchande timbre oblitéré : 0,58 €
La valeur marchande représente une valeur de base du timbre pour la vente ou l'échange
Informations complémentaires Marie-Guillemine Benoist (Paris, 1768-1826)
Fille d’un fonctionnaire de l’Ancien Régime, elle était douée pour la peinture. La ruine de son père l’arracha à l’oisiveté des jeunes filles de bonne famille. Elle en fit son métier, formée par deux maîtres éminents, la portraitiste Élisabeth Vigée-Lebrun, puis Jacques-Louis David, chef de file du retour au classicisme. Ce tableau fit sensation en 1800. Six ans après l’abolition de l’esclavage par la Convention, le 4 février 1794, à la suite du soulèvement des esclaves de Saint Domingue (aujourd’hui Haïti), ce portrait d’une femme noire, incarnation des populations des colonies émancipées par la loi, marque une véritable révolution picturale. Pour la première fois, une artiste célèbre la beauté féminine tout en affirmant l’africanité de son modèle.
Présenté en 2019 au musée d’Orsay à l’exposition « Le Modèle noir, de Géricault à Matisse », il a aujourd’hui retrouvé l’identité de son modèle, Madeleine, une domestique guadeloupéenne, peut-être une esclave affranchie, employée par le beau-frère de l’artiste.
Source communiqué de presse © La Poste