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Gustave Courbet 1819-1877
vente anticipée : Oblitération 1er jour à Paris au carré d'Encre et à Ornans (25) Musée Gustave Courbet du 7 au 10 juin 2019
Vente générale : 11 juin 2019
Retrait de la vente : 31 mars 2020
Valeur faciale : 2.10 €
Dessinateur ou mise en page: Autoportrait au chien noir de Gustage Courbet
Dentelure : Dentelé 13 x 13¼
Couleur : Polychromie
Mode d'impression : Héliogravure
Quantite émis : 600.000.
Bande phosphore : 2 bandes
Catalogue Yvert et Tellier : N° 5333
Valeur marchande timbre neuf avec gomme intacte: 1,88 €
Valeur marchande timbre oblitéré : 0,63 €
La valeur marchande représente une valeur de base du timbre pour la vente ou l'échange
Informations complémentaires Gustave Courbet
né le 10 juin 1819 à Ornans, près de Besançon (Doubs), et mort le 31 décembre 1877 à La Tour-de-Peilz en Suisse, est un peintre et sculpteur français, chef de file du courant réaliste.
En 1849, Courbet revient à Ornans où son père Régis lui a aménagé un atelier de fortune dans le grenier de la maison familiale. Il y composera certaines de ses oeuvres les plus monumentales. Ses toiles représentent des situations contemporaines avec le plus de sincérité possible (Un enterrement à Ornans, 1850). Les critiques sont choqués par ses productions. Son Atelier du peintre est rejeté de l'Exposition universelle (1855), ce qui le décide à exposer ses oeuvres individuellement. Il peint les Demoiselles du bord de Seine (1857), le Sommeil (1866), la toile érotique l'Origine du monde (1866) et réalise la Falaise d'Etretat, lors d'un séjour en Normandie.
Ruiné après la chute de la Commune, ses biens mis sous séquestre, ses toiles confisquées. Il s'exile en Suisse, à La Tour-de-Peilz, près de Vevey. Par solidarité avec ses compatriotes exilés de la Commune de Paris, Courbet refusa toujours de retourner en France avant une amnistie générale. Sa volonté fut respectée, et son corps fut inhumé à La Tour-de-Peilz le 3 janvier 1878, après sa mort survenue le 31 décembre 1877. Sa dépouille a été transférée à Ornans en 1919.